C’est en 1994 que je reprends l’atelier, celui de mon père, et mon grand père, celui où j’ai toujours été domicilié lorsque j’allais à l’école, celui qui dans les conversations familiales a toujours été notre colonne vertébrale, notre lieu, notre vie.
C’est un choix de femme, à la mort de mon Père, comme une évidence. Ce n’était pas renier mon métier, mes études de chirurgien dentiste d’entropologue, c’était rentrer à la Maison, mettre mes pas dans ceux de Louis, de Jacques.
Devenir chef d’entreprise, pouvoir appliquer au quotidien mes idées, de management, de développement de liberté dans les règles de la contrainte. Mais c’est très vite le quotidien de l’entreprise qui prend le pas sur tout, trouver des collaborateurs, les former, les garder, instaurer un esprit de maison, au service de nos clients, les prescripteurs, dans un dialogue constructif de confiance.